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Doha : Des rebelles dans la galère, des membres du gouvernement dans les night clubs et bars VIP !

par Ndengar Masbé 21 Avril 2022, 11:00 Doha rebelles politico militaires Tchad gouvernement

Crédit photo: rfi

Crédit photo: rfi

Les politico-militaires sont laissés pour compte quant à la prise en charge. Arrivés des quatre coins du monde depuis le 12 pour certains et les 13, 14 et 15 pour d’autres, les membres des délégations des politico-militaires broient du noir quant à leurs prises en charge financière pourtant soumise au trésor tchadien dont plus de trois (3) milliards de francs CFA auraient été décaissés à cet effet. Plus d’un mois après, aucune information ne filtre et visiblement, les membre des délégations se seraient donné pour mission de dissimuler tout ce pactole pour des fins inavouées.

Si les politico-militaires semblent bien traités c’est-à-dire logés, blanchis et nourris au frais du pays hôtes, il n’en demeure pas moins que les deux hôtels (Rotana et Jw Mariott) semblent se muer en véritables prisons 5 étoiles. Des rebelles laissés à eux-mêmes sans aucun rond pour subvenir aux besoins de leurs familles, payer leurs ordonnances. Il faut noter que malgré les insistances des invités auprès du pays hôte sur la question de la prise en charge rien ne semble bouger les lignes.  Des visas expirés et des ordonnances impayées qui s’accumulent dans les tiroirs, les politico-militaires ne savent plus à quoi s’en tenir.

Des pères de familles dont des octogénaires réduits à se tourner les pouces et à mener des discussions enflammées et dénuées de toute importance ou quelques fois des anecdotes quelque peu reluisantes de leurs batailles et luttes sous les halls des deux hôtels.

Pendant ce temps, les membres du Gouvernement ont régulièrement perçu leur frais de mission et per-diems depuis leur arrivée à Doha au détriment des politico-militaire qui eux doivent se contenter de leurs maigres ressources notamment des petits transferts ci et là qui d’ailleurs ne passent pas pour défaut de visas. Des membres du gouvernement qui se la coulent douce dans les night clubs et bars VIP tous les soirs et font des allées incessantes dans les supermarchés de Doha changeant au passage des vêtements de valeurs et des objets de rêves au grand dam des rebelles.

Pendant ce temps, les délégations des politico-militaires s’apitoient sur leurs sorts et ne sachant à quand la fin de la galère. L’optimisme qu’ils affichaient au début laisse place à la déception voire à une révolte si rien n’est fait dans les jours qui viennent.

Masbé NDENGAR

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