Le 20 avril 2018 ; le Tchad cédait la cotontchad-société nouvelle à 60 % de son capital à une entreprise étrangère en l’occurrence groupe Olam, par la signature d’un accord bilatéral entre les autorités tchadiennes et les représentants du groupe Olam. Afin de permettre à la firme de l’or blanc tchadien (cotontchad-société nouvelle) de retrouver avec force sa deuxième place d’économie tchadienne après l’or noir (pétrole) ou du moins de se relancer.
La signature de cet accord a été vivement saluée un peu partout et surtout par les personnels de la cotontchad-société nouvelle ainsi que par les cotonculteurs et les fournisseurs, en espérant qu’Olam payera les passifs antérieurs. Mais après un peu plus de 4 mois, c’est plus tôt le doute qui a gagné les esprits naïfs qui ont crus qu’Olam est une entreprise de classe mondiale et qu’il n’y a pas de flou.
Le flou est encore plus flou, je dis bien, le contenu de l’accord reste confidentiel depuis lors, aussi bien aux concernés directs (personnels et cotonculteurs) qu’aux peuples tchadiens ; mais bien c’est de questions légitimes qu’il faut se poser, pourquoi un document d’une telle importance reste aussi confidentiel ? Qu’est-ce que Monsieur Jacky, par ailleurs, directeur général de la cotontchad-société nouvelle et consorts cachent-ils derrière cet accord ?
A force de m’interroger, je me demande est-ce une nouvelle forme de colonisation encore par de blancs de trois millions de tchadiens qui vivent directement ou indirectement de la cotontchad-société nouvelle ?
Toutes ces questions trouvent leurs réponses dans le comportement de représentants du groupe Olam. Juste après la signature de cet accord, on a plutôt comme l’impression que l’état tchadien a livré une partie non négligeable de son peuple (3 millions et plus) à la merci des colons. Pas de payement des passifs de fournisseurs, payement de cotonculteurs est aussi insuffisant que limité et un personnel suspendu à la merci d’un colon (Jacky « DG ») déterminé à semer le désordre au sien de la cotontchad-société nouvelle, avec des harcèlements morales conséquences troubles psychologiques, fusions des postes ou plus exactement confusions de postes responsabilités, licenciements, compressions, chômages technique, départs négociés pour ne pas dire départs forcés, pour ne citer que ceux-là ; et pire recrutement à grande échelle avec contrat à durée indéterminée des personnes de troisième âge (retraités) à des postes de hautes responsabilités, ces dernières, vu qu’ils n’ont plus la légitimité légale de travailler avec un CDI après la retraite, ils ne peuvent que caresser Monsieur Jacky au sens du poil.
Et puis, le 35% de l’état représenté par un DG adjoint Mahamat Issa Halikimi alias Halikimi, ce dernier n’a que ces yeux pour regarder Mr Jacky marché sur l’eau. Vu cette situation cauchemardesque sans précédent, les personnels n’ont rien d’autre choix que de s’en remettre entièrement à Dieu.
Compte tenu de cette situation, nous interpellons les hautes autorités tchadiennes, de prendre des mesures correctives, afin de sauver la firme de l’or blanc tchadien et remettre les pieds de Monsieur Jacky sur terre.
Abdramane Bazar