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Tchad : Idriss Deby, le foyer de toutes les pathologies du sous-développement

par Ndengar Masbé 9 Juin 2018, 15:54 Tchad Idriss Deby développement foyer Etat braconniers tchadiens pathologie

Tchad : Idriss Deby, le foyer de toutes les pathologies du sous-développement

Tchad, un Etat décadent et effondré. Il renaitra de ses cendres. Les braconniers se partagent le reste de l’éléphant qu’ils ont abattu. Désespérément, nous assistons à la descente de notre pays dans les abimes de l’histoire nauséabondes.  Mais peu importe l’acharnement de ses charognards, la jeunesse tchadienne, résolument engagée sur le chemin de la transformation radicale, triomphera. Il n’est plus que question de temps. Il est également temps, que, dans un sursaut patriotique, nous cessions nos larmes et agir. Il faut passer à l’action…  Si nos complaintes suffisaient à faire changer notre destinée alors notre pays ne serait pas aujourd’hui à la croisée de chemin. Nos jérémiades ont pour seul but la recherche de boucs émissaires. Pendant ce temps, les braconniers au pouvoir ne cessent de dépecer l’éléphant qu’ils ont abattu avec à la tête un président qui incarne le foyer de toutes les pathologies du sous-développement. Il se caractérise principalement par sa gestion médiocre et sa singerie dans tous les domaines. Il s’est fait entourer par des acclamateurs serviles comme Kassiré et des repris de justice par vile ambition d’une place subalterne. Mais malgré tout, le Tchad vaincra ses fossoyeurs et ses démons de tout acabit et se relèvera.

 

Il est indéniable que le chaos se généralise et inévitablement, le Tchad se transforme en terre de conspiration de drame. On s’achemine (je touche du bois), irréversiblement vers le passé sanglant, phase peu glorieuse de notre histoire. Le climat est délétère. Le vivre ensemble a pris un sérieux coup. Le Tchad n’a jamais connu, de mémoire d’éléphant, un tel degré de tribalisation, de l’éthnicisation et de la familiarisation ces derniers temps. La dislocation du tissu social est indéniable.

 L’unité nationale n’est que chimère. Elle relève de l’illusion pure. Le politique est à l’origine car cette ambiance est créée et entretenue, juste pour des velléités politiques. Nous continuons, par peur et pour une existence inexistante, à confier notre avenir à une meute de loups, un conglomérat de voyous qui n’a ni mission, ni vision ni principe. Nous continuons à courir dernière et à nous accrocher à un chimérique espoir. Un grand nombre de compatriotes s’enfoncent dans une misère noire. Le passage de la pauvreté du pays à une misère sévère en corrobore largement.

Notre avenir et celui de nos enfants sont entrain de glisser vers l’extrême incertitude. Vu comme un héros ce 1er décembre 1990, aujourd’hui, les désordres de Deby ne sont pas soutenables. Il est devenu le principal bourreau de son peuple. Toutes ses réalisations se résument à des centaines de milliards engloutis dans les quincailleries militaires. Et ce sont ces engins de mort qui sèment la terreur et la tristesse, la désolation et la consternation au sein des familles. Comme si Deby ignorait que tourner le canon contre son peuple est con. Comme un trophée, le despote, expose, dans l’ignorance totale, son héritage décadent et chancelant.

Masbé NDENGAR

 

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