Monsieur le Premier Ministre ;
- Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale ;
- Mesdames et Messieurs les Présidents des grandes institutions ;
- Mesdames et Messieurs les membres du Gouvernement ;
- Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs et Représentants des organisations internationales ;
- Mesdames et Messieurs les membres des cabinets de la Présidence de la République et de la Primature ;
- Monsieur le Gouverneur de la Ville de N’Djamena ;
- Madame le Maire de la ville de N’Djamena ;
- Sa Majesté le Sultan de la ville de N’Djamena urbain et rural ;
- Distingués invités ;
- Mes chères sœurs.
Je suis particulièrement heureuse de vivre ces instants forts émouvants qui commémorent la Journée internationale de la femme. Et je voudrais, de prime à bord, vous remercier de votre présence massive à cet important rendez-vous.
Cette mobilisation n’est pas un engouement dicté par la circonstance mais plutôt l’expression éloquente d’un réel engagement en faveur de la femme, actrice de développement de notre nation.
Les nombreuses femmes aujourd’hui rassemblées ici, tout comme celles des autres villes du pays, sont assurées du soutien de toute la société dans cette quête permanente de leur plein et entier épanouissement.
Distingués invités ;
Mesdames et Messieurs.
L’engagement collectif pour la noble et légitime cause des femmes que nous saluons, prend aujourd’hui, tout son sens et tout son relief. Le développement économique du pays que nous appelons de nos vœux ne peut être assuré sans une prise de conscience individuelle et collective des atouts, du potentiel et de la force productive des femmes.
Il est indubitable que les femmes tchadiennes, au regard de leur poids démographique et du degré de leur investissement dans les secteurs productifs, sont les actrices incontournables du développement. Qu'il s’agisse des femmes rurales ou de celles qui vivent dans les villes, leur apport au vaste chantier de l’émergence de notre Nation est total et sans commune mesure.
Aujourd’hui plus qu'hier, toute la communauté nationale doit œuvrer pour le respect des droits des femmes, l’égalité des genres et l’élimination des discriminations et des formes diverses de violences.
Ce soutien doit se renforcer en vue de mettre terme au phénomène moyenâgeux du mariage des enfants. Ce soutien doit se décupler pour permettre aux femmes d’assurer leur autonomisation.
Distingués invités ;
Mesdames et Messieurs.
La problématique de l’autonomisation des femmes n’est pas une question triviale ou une préoccupation à minorer. Bien au contraire, il s’agit d’un impératif de premier ordre car l’autonomisation des femmes, est sans nul doute la condition première de leur participation active et dynamique au développement.
Et si le développement repose sur les frêles épaules des femmes, il est du devoir de la toute communauté de contribuer efficacement et durablement à leur autonomisation.
Et ce n’est pas fortuit si les Nations Unies placent cette édition de la journée Internationale des Femmes sous le sceau de l’autonomisation économique des femmes.
Cette autonomisation économique se fait encore plus pressante dans le contexte actuel marqué par de profondes transformations dans le monde du travail.
Cette mutation qui en appelle forcement à l’adaptation et à l’innovation impose de nouveaux défis qu'il faut relever coute que coute. Déjà aujourd’hui, la question de l’accès à l’emploi se pose avec acuité dans le milieu féminin comme le prouvent les statistiques. Selon les données de l’ECOSIT 3, le sous-emploi visible touche environ 37% de la population féminine contre 29,3% de la population masculine.
Les mêmes données montrent que juste 5% des unités de productions informelles sont dirigées par les femmes.
Chères Sœurs.
Il est donc impératif de renforcer nos capacités pour faire face aux nouvelles exigences du marché de travail. Bien que rude, cet environnement offre bien des opportunités, que ce soit dans le domaine de l’agro-alimentaire, des services, de l’artisanat, de la culture ou des technologies de l’information et de la communication.
A cet égard, il convient de se réjouir du fait que les programmes mis en place par le Gouvernement ont justement pour objectif de contribuer à l’autonomisation économique des femmes. Je voudrais parler du projet « autonomisation des femmes et dividende démographique au Sahel », du projet « filets sociaux » et des projets financés dans le cadre du G5 Sahel.
Je saisis cette occasion pour lancer un vibrant appel à tous nos partenaires en vue de soutenir la politique gouvernementale en matière de promotion d’emploi des femmes, et au-delà, leur autonomisation économique.
Sans être présomptueuse, nous affirmons avec force que le succès de la « Vision 2030-le Tchad que nous voulons », en phase de finalisation, passera de manière inéluctable par la contribution et l’investissement volontariste des femmes.
Distingués invités ;
Mesdames et Messieurs.
Avant de terminer mon propos, je voudrais réitérer mes vifs remerciements aux partenaires techniques et financiers pour leurs contributions multiformes en faveur du bien-être et de l’épanouissement des femmes.
Je tiens aussi à féliciter toute l’équipe du comité d’organisation pour la réussite des activités marquant la SENAFET et la Journée Internationale de la Femme, édition 2017.
Vive la femme tchadienne.
Vive le Tchad.
Je vous remercie.