Le gouvernement de la République du Tchad informe l’opinion nationale et internationale qu’un ressortissant français, employé d’une société privée a été enlevé par des inconnus ce matin 23 mars 2017, aux environs de 7 :00 dans la région du Sila, à une cinquantaine de kms de la ville de Goz-Béida dans le village de NDOROTI ». C’est un extrait du communiqué du gouvernement tchadien. Jusque-là, ni le Tchad ni la France n’est en mesure de donner l’identité de l’otage. On connait encore moins exactement ce qu’il faisait dans cette région. Néanmoins on en sait un peu plus sur lui. Il s’agit d’un ancien militaire reconverti dans le civil. Il est âgé d’une soixantaine d’année. Il travaillerait pour une compagnie minière. Selon les dernières informations, il se trouve au Soudan.
Selon le site Makaila.fr, Le Mouvement pour l’égalité et la justice(MJE) serait à l’origine de l’enlèvement du Français qui travaillait à l’Est du Tchad. Selon la même source, le MJE est un groupe armé darfouri et hostile au régime de Khartoum. Ce mouvement, selon le site de Makaila, a été « oublié des radars des medias internationaux serait dans un état d’esprit de faire parler de lui ».
Les motivations des ravisseurs ne sont pas connues. Mais Makaila.fr soulève la thèse pécuniaire pour alimenter la caisse de MJE qui aurait pour bailleur de fond le Tchad qui traverse une grave crise financière de son époque.
Selon les dernières informations relayées ce 24 mars 2017 par le journal le Monde, l’otage se trouve au Soudan.
La dernière prise d’otage d’un Français date de 2009, entre la frontière Tchad-Soudan. Il s’agissait d’un humanitaire.