Le bureau exécutif de l’Association des étudiants, stagiaires et élèves tchadiens du Burkina Faso (AESET-BF) trouve absurde la suppression des bourses des étudiants de l’intérieur. Cette décision insensée, selon le ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Pr Mackaye Hassan Taisso est liée à la prétendue crise financière qui secoue le pays. L’AESET-BF tient à rappeler au gouvernement que « la jeunesse tchadienne n’est comptable de la dilapidation, de la mauvaise gestion, du gaspillage éhonté du favoritisme d’un groupe qui a fini par affaler la République ». Le gouvernement Pahimi en lieu et place du mépris de la jeunesse doit chercher les solutions contre l’austérité ailleurs. Ce n’est pas en compromettant l’avenir de la jeunesse qu’une solution sera trouvée. Le bureau rappelle également au gouvernement que les étudiants de 2ie expulsés des cours attendent toujours. Dans ce communiqué parvenu à notre rédaction, les étudiants du Burkina Faso se disent solidaires de leurs camarades et réitèrent leur engagement à les accompagner dans la lutte. Communiqué.
Ouagadougou, 21 Septembre 2016
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Le bureau exécutif de l’Association des étudiants, stagiaires et élèves Tchadiens au Burkina Faso(AESET-BF) a appris avec beaucoup de consternation et désolation la décision à la fois inopportune et insensée du Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Pr Mackaye Hassan Taisso supprimant les maigres bourses des étudiants de l’intérieur.
Nous condamnons fermement cette décision injuste, irréfléchie et inadaptable qui n’est rien d’autre qu’une volonté manifeste des autorités sans vision de compromettre l’avenir de la jeunesse en hypothéquant celui de la Nation. Nous tenons à rappeler au gouvernement, ignorant du vécu de la jeunesse et du peuple que cette funeste décision est aux antipodes de la réalité sociale du pays.
Le gouvernement Pahimi Padacké Albert, au lieu de proposer des solutions efficaces et s’attaquer aux vrais problèmes pour endiguer la prétendue crise financière a plutôt choisi le mépris de la jeunesse tchadienne comme si cette jeunesse est comptable de la dilapidation, de la mauvaise gestion, du gaspillage éhonté du favoritisme d’un groupe qui a fini par affaler la République. Chacun doit porter sa croix et le régime actuel est à l’origine du mal qui secoue le pays et doit courageusement en assumant l’entière responsabilité devant l’histoire. Ce n’est donc pas aux étudiants de payer les conséquences d’une dérive dont ils ne sont nullement mêlés, ni de loin ni de près.
Nous tenons également à rappeler une fois de plus au gouvernement que les étudiants tchadiens de l’Institut international d’ingénierie de l’eau et de l’environnement (2iE) du Burkina Faso suspendus des cours depuis plus d’une année attendent le paiement des arriérés de leurs frais de scolarité et de bourses de subsistance pour reprendre le chemin de l’école.
Nous exigeons l’annulation pure et simple de cette mesure létale et anti sociale et le règlement des frais de scolarité et des bourses des étudiants tchadiens de (2iE).
Nous réitérons notre solidarité aux étudiants concernés par cette suppression de bourse et soutiendrons toutes les actions qui seront entreprises par le bureau national de l’Union nationale des étudiants tchadiens (UNET). Notre liberté naitra de notre courage !
Ampliations :
- Ambassade……1
- Section………..1
- Presse………..10
Le Président
Hiknoné DJONFABE
00226 64612156/ 0022660375940