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Violence brutale faite aux femmes : Un planton bat à mort la secrétaire de l’ambassade du Tchad à Washington pour une cannette de Coca-Cola !

par Ndengar Masbé 24 Août 2016, 14:29 Tchad violence secrétaire Washington ambassade

Violence brutale faite aux femmes : Un planton bat à mort la secrétaire de l’ambassade du Tchad à Washington pour une cannette de Coca-Cola !
Ambassade du Tchad à Washington. Nous sommes le 18 août 2016. Un drame a été évité de justesse. Assab Abdoulaye Issaka est le planton mais aussi  le parent de l’ambassadeur. Le planton, fort investi du pouvoir par son parent ambassadeur, un des caciques du régime a battu à mort, Danaye Gracia, la secrétaire bilingue  de l’ambassade pour une cannette de jus. En plus de l’avoir battu, ‘’monsieur le tout puissant planton’’ traite la bonne dame de prostituée et tenez-vous bien : il lui a promis la mort une fois arrivée au Tchad. Ce drame intervient seulement 15 jours après l’intronisation de Deby et pourtant, ce dernier   avait mis les conditions  de vie des femmes au cœur de son discours. On comprend : il n’a ni or ni argent à offrir aux femmes  mais la misère, oui. A peine investi donc  pour un 5e mandat et voilà ce que le régime réserve au peuple. Ceci n’est qu’un avant-gout.  Le pire reste à venir. Voici les péripéties du fait. 

Si les enfants des généraux et du ministre des affaires étrangères ont violé et narguent le peuple comme si de rien n’était… alors frappé une femme semble être un non évènement au pays de Toumaï. Selon les sources, Assab Abdoulaye Issaka a voulu tout simplement confisquée les jus pour sa seule personne à tel point que lorsque la secrétaire aurait ramassé une cannette dans une des salles et qu’elle l’ait bue, cela constitue un mobile suffisant qui conduirait à sa mort. Faut-il rappeler que c’est avec l’argent du contribuable que la boisson a été achetée et donc est destinée à tous les tchadiens ? Zut !

Nous l’avons dit et nous le répétons une fois de plus : la diplomatie tchadienne n’existe pas et au cas où elle existerait alors elle est en crise. Comment un homme, normal, éduqué, formé… peut-il bondir comme un fauve sur une femme, la rouant de coup de poing et de pied, si ce n’est qu’un sauvage et barbare ? Imaginez le sort de sa femme à la maison, au cas où il a en aurait une. Au cas où il n’en pas encore alors nous implorons la grâce de tous les dieux pour qu’il puisse demeurer éternellement célibataire, puisqu’il n’en mérite pas.

Du Niger en Arabie Saoudite en passant par le Burkina Faso escale aux USA notre diplomatie n’est que chimère. Il faut fermer toutes ces portes inutilement budgétivores. En lieu et place de soigner l’image de notre pays ô combien misérabiliste, elle ne nous apporte qu’humiliation ! La sauvagerie, voilà une des matières 1res produites seulement au Tchad et dont le pays en est le premier exportateur.

Cette violence à la fois brute et brutale sur une femme, dans un pays de liberté totale et de droits de l’homme est un message très fort que le Tchad vient d’envoyer au monde. C’est ainsi qu’est fait le quotidien des tchadiens : la terreur et ce, depuis 26 ans.

Brute, brutal, féroce et fort, l’abruti énergumène Assab Abdoulaye Issaka refuse toute résolution à l’amiable et persiste en menaçant de mort la secrétaire. Cette dernière n’a pas d’autres choix que de porter plainte. L’affaire est désormais entre les mains de la justice. Vivement que la sentence la plus lourde tombe ! Quand la barbarie et la sauvagerie nous tiennent !

Mars 2016, ambassade du Tchad au Burkina Faso. Les étudiants de 2ie expulsés de l’université ainsi que de la cité universitaire n’avaient d’autres choix que de camper à l’ambassade. L’ambassadeur dans un premier temps avait interdit que les étudiants dans l’enceinte de l’ambassade s’alimentent. Les gendarmes ont fermement respecté la consigne. Deux jours durant, ils n’ont ni mangé ni bu. La 2e décision prise par l’ambassade : gazer les étudiants. Ce que les autorités burkinabè auraient opposé un non catégorique. La crise perdure. Une délégation d’une nullité sans précédente a été dépêchée dans la capitale burkinabè pour résoudre la crise. Il ne fallait pas ! Erreur monumentale. Elle a empiré la crise en versant le sang. Un des responsables de l’ambassade aurait armé à l’époque (couteau) certains étudiants contre d’autres. Jusque-là, rien n’a été fait pour les étudiants !

Il y a quelques jours de cela les tchadiens vivants en Arabie Saoudite sont à couteau tiré puisque Deby avait laissé une enveloppe de 15 000 dollars en leur nom mais ladite enveloppe s’est volatilisée à l’ambassade. Mystère !

Femmes tchadiennes, voilà le sort qui t’est réservé pour les 5 ans à venir. A défaut d’avoir la ceinture pour la serrer, il faut donc bien nouer vos pagnes! Courage mamans !

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