« Nous entamons le 4e jour de notre grève », c’est par ce message qu’un étudiant a commencé sa journée sur les réseaux sociaux, tristement. C’est également 4 jours durant que le gouvernement tchadien ne dit mot sur la situation combien pénible des étudiants.
L’ambassadeur du Tchad au Burkina Faso ne bronche non plus un mot. Le 1er secrétaire verse dans une arrogance à outrance et idem pour l’attacher militaire. Mais de qui se moque- t-on ? Jusque-là les étudiants sont dans une démarche pacifique mais si les autorités continuent à persister dans leur silence coupable alors les actions fortes seront prises pour se faire entendre.
Les étudiants attendaient au moins une déclaration après le conseil des ministres d’hier 17 mars mais hélas ! Silence de mort. L’attitude à la fois insouciante et inconsciente des autorités tchadiennes (s’il en existe vraiment), risque bien fort de pousser les étudiants à autre chose. Ce qui doit arriver arrivera…
Le seul crime que les étudiants ont commis c’est demander à étudier, c’est tout. Etouffer l’avenir des enfants qui vont à la recherche de la connaissance pour construire leur nation est un crime et les coupables seront appelés, tôt ou tard devant le tribunal de l’histoire. Rien ne restera impuni. Zene Bada, ignorant aux connaissances étouffées, nous espérons que tu répondras courageusement devant ce tribunal parce que, crois-moi ces jeunes t’y amèneront, de gré ou de force. Chacun dans ce pays payera au prix fort la sanction de ses bêtises, tôt ou tard. L’avenir nous le dira.
Au président des étudiants, il faut prendre la responsabilité et mobiliser « la troupe ». La forfaiture et le jeu de ping-pong des autorités tchadiennes ont trop duré. Une AG sans délai est un impératif pour élaborer les stratégies en vue de se faire entendre, autrement.