Je rêvais d’un État. Un État solide où il fera bon vivre. Un État dans lequel j’envisagerai un avenir en toute sérénité. Mais aujourd’hui je me rends compte que l’avenir semble non seulement incertain mais fragile. J’ai peur.
En 25 années de règne assorti d’une suprématie imposée par une infime minorité sur la majorité qui est d’ailleurs passée de la pauvreté à la misère, la République s’affale. La lueur d’espoir s’éteint. L’horizon est blafard. L’obscurité nous gagne. L’université s’est transformée en un gigantesque cimetière où tous les maigres espoirs des étudiants viennent s’y évanouir. Une économie en mauvaise santé depuis la veille de 2014. En 2015, la récession économique en pleine face. Allons-nous droit dans les abimes ? Assurément. J’entends les trompettes apocalyptiques bourdonner. Il y a des signes qui ne trompent pas. Mais qu’adviendra-t-il dans si peu de temps ? Bien malin qui le devinera !